dimanche 9 mai 2010

Retour à la triste réalité citadine de Bs. As.

Me voici à Buenos Aires, pour quelques jours avant de m'envoler pour la France.
Et j'avoue que je ne m'y sens absolument pas dans mon élément.
Restaurants, magasins, fringues, bars, les gens qui fument, les femmes hyper maquillées, les odeurs de parfums synthétiques et le bruit des voitures, la pollution et le rythme accéléré, les grincements du métro, le teint gris des gens qui marchent et paraissent courir après toujours plus. J'ai juste envie de préparer mon sac à dos et de grimper dans mes montagnes patagones pour quelques jours.
Je crois que me voilà définitivement détachée de la vie citadine...
A peine avais-je mis les pieds à Buenos Aires que m'a prise l'envie de faire demi-tour... J'ai l'impression d'être dans un décor de cinéma, un monde faux, un monde où les gens sont coupés d'eux-mêmes et cherchent dans le divertissement, dans le shopping, dans les fêtes, les drogues, ce que finalement ils devraient chercher à l'intérieur d'eux-mêmes: l'amour de soi, la confiance en la vie et des relations saines avec les autres.

Fort heureusement je ne reste ici que jusqu'à mercredi...